L'hebdomadaire Charlie Hebdo commémore mardi l'attentat islamiste qui l'a décimé il y a dix ans et qui avait ouvert une série d'attaques en France dans les jours puis les mois suivants. Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, estime que la liberté d'expression a depuis reculé en France.
Le 7 janvier 2015, douze personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo, ont perdu la vie dans l'attaque de l'hebdomadaire dans leurs locaux parisiens par les frères Kouachi, Français d'origine algérienne qui avaient prêté allégeance à Al-Qaïda. Parmi les morts figuraient le dessinateur Charb, ainsi que deux légendes de la caricature en France, Cabu et Wolinski.
Charlie était la cible de menaces djihadistes depuis la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2006. Dix après l'attentat, "on est moins libre dans son expression en France", a estimé Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, invité de La Grande interview Europe 1-CNews lundi.
"Il y a un risque pour nos vies"
"Je crois que, malheureusement, on a reculé. Dix ans après, on est moins libre dans son expression en France, les professeurs, les journalistes, les autorités publiques et les fonctionnaires l'ont compris [...] mais nous savons qu'il y a un risque manifeste, un risque pour nos vies", a-t-il affirmé.