Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau était l'invité de La Grande Interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur la modification de la circulaire Valls, qui permet à des personnes sans-papiers de demander leur régularisation sous certaines conditions. "Il n'y a pas de droit systématique ou automatique à la régularisation", assure-t-il.
La circulaire Valls était dans le viseur de Bruno Retailleau depuis plusieurs semaines. Désormais, dans un courrier adressé aux préfets, le ministre de l'Intérieur a appelé à ce que la régularisation de sans-papiers reste "exceptionnelle", loin de l'approche de celui qui fut Premier ministre socialiste, Manuel Valls.
Droit de "l'État souverain"
"La nouvelle circulaire est applicable dès aujourd'hui. Elle s'appuie sur des lois qui ont été votées, notamment la dernière, c'était en janvier 2024. L'objectif pour répondre à l'aspiration des Français, c'est de diminuer l'immigration et de lutter contre l'immigration illégale", explique-t-il avant d'ajouter : "Il faut ne pas régulariser de façon trop quantitative parce que sinon, on donne une prime à l'irrégularité, à ceux qui ont fraudé", estime le ministre de l'Intérieur.
Mais Bruno Retailleau prévient : "Il n'y a pas de droit, systématique ou automatique, à la régularisation. C'est le droit de l'État souverain d'admettre ou de ne pas admettre sur son sol qu'il souhaite admettre ou non", conclut-il.
