Mercredi 11 septembre 2024

Europe 1 Matin - 8h10 - « La Grande interview » par Sonia Mabrouk

«Faire gagner Michel Barnier, c'est faire gagner la France», estime Karl Olive

Lors des Journées parlementaires du groupe Ensemble pour la République, Michel Barnier, nouveau Premier ministre, laisse la porte ouverte pour des discussions avec les membres du parti macroniste. Karl Olive, député des Yvelines et maire de Poissy, invité de la Grande interview Europe 1-CNews, salue cette initiative.

Michel Barnier était l'invité des Journées parlementaires du groupe Ensemble pour la République ce mardi, mouvement animé par Gabriel Attal. Le nouveau Premier ministre a donné des gages afin de ne pas se mettre à dos une macronie qui penche à gauche. Il laisse aussi la porte ouverte pour des discussions avec les membres du parti pour qu'ils intègrent le gouvernement. Invité de la Grande interview Europe 1-CNews, Karl Olive, député des Yvelines et maire de Poissy, explique que cette initiative est à saluer.

"Soyons raisonnablement optimistes"

Selon ce député, les membres de son parti doivent faire profil bas depuis les dernières élections législatives où Ensemble pour la République a remporté 168 sièges, derrière le Nouveau Front populaire remportant 182 sièges. "Un tout petit conseil, on devrait la mettre en veilleuse. Il faut effectivement qu'on soit force de proposition. Et je dis que, évidemment, que faire gagner Michel Barnier, c'est faire gagner la France", appuie-t-il.

Face aux nombreuses lignes rouges que chaque parti impose au nouveau Premier ministre, Karl Olive estime qu'il ne faut pas en abuser. "À force d'en mettre, ce sont plus des lignes rouges, mais ça va devenir la muraille de Chine", livre-t-il au micro d'Europe 1-CNews.

"Les Français veulent enfin que ce pays avance. On le verra à l'épreuve des faits. Mais on a 'la chance' d'avoir quelqu'un qui coche un certain nombre de cases et qui est capable d'être une courroie de transmission. Pour l'instant, on avait eu affaire à des chaînes de déraillements. Soyons raisonnablement optimistes", ponctue Karl Olive.

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