Trois influenceurs algériens présents sur le sol français ont été arrêtés après des appels à la haine sur les réseaux sociaux, notamment des appels à commettre des attentats en France et des viols de masse. Selon Sébastien Chenu, vice-président du RN et invité de la Grande interview Europe 1-CNews, il s'agit là d'une "campagne de déstabilisation de la France".
Que se passe-t-il dans la sphère des stars des réseaux sociaux ? Trois influenceurs algériens présents sur le sol français ont été arrêtés après des appels à la haine, notamment des appels à commettre des attentats en France et des viols de masse. Le premier influenceur sera jugé en février prochain. Le second est placé sous contrôle judiciaire en vue d'une comparution immédiate ce lundi.
Un troisième influenceur algérien a été interpellé dimanche en fin de journée, à Montpellier. Il s’agit de la troisième arrestation d’un influenceur algérien sur le sol français en trois jours, d'autant plus que tous les trois possédaient des obligations de quitter le territoire français (OQTF).
Des OQTF en question
"On découvre encore sur notre sol des gens qui appellent à violer, qui appellent à brûler, qui appellent à commettre des crimes, qui font l'apologie du terrorisme. Ils sont en France en toute liberté, alors que de l'autre côté de la Méditerranée, notre compatriote, Boualem Sansal, lui, est emprisonné. Et bien on a ça sur notre territoire : des gens qui mériteraient d'être virés à coups de pieds", s'agace Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du Rassemblement national, au micro de Sonia Mabrouk ce lundi.
Invité de la Grande interview Europe 1-CNews, il déplore le manque de courage politique de l'exécutif, notamment sur les relations diplomatiques avec l'Algérie, extrêmement tendues depuis quelques années et notamment sur la question des OQTF et des visas.
Des interventions orchestrées ?
"Nous sommes piétinés par l'Algérie, nous sommes humiliés par l'Algérie et la question se pose de savoir s'il n'y a pas derrière ces influenceurs une volonté manifeste de déstabilisation de la France qui serait orchestrée par des gens proches du pouvoir algérien ou le pouvoir algérien lui-même", développe Sébastien Chenu.
"En tous les cas, il y a chez ces influenceurs une même tonalité, un même discours au même moment. On voit bien qu'il y a une campagne de déstabilisation de la France", conclut le vice-président RN. Ces influenceurs risquent une peine pouvant aller jusqu'à sept ans d'emprisonnement et une amende de 100.000 euros.