Vendredi 10 mars 2023

INFO EUROPE 1 - «Un formidable challenge» : Hervé Renard, candidat pour succéder à Corinne Diacre à la tête des Bleues

Au lendemain de la destitution de Corinne Diacre de son poste de sélectionneuse de l'équipe de France féminine de football, les premiers noms pour succéder à l'ancienne entraîneure de Clermont-Ferrand commencent à circuler. Et parmi eux, celui d'Hervé Renard qui y voit "un formidable challenge".

C'est une information Europe 1. Dans la course à la succession de Corinne Diacre à la tête de l'équipe de France féminine de football, Hervé Renard se porte officiellement candidat. Pour l'actuel sélectionneur de l'Arabie Saoudite (en contrat jusqu'en 2027), la Coupe du monde de football féminine 2023 en Australie et Nouvelle-Zelande à venir (20 juillet au 20 août 2023), ainsi que la perspective des Jeux Olympiques 2024 en France représentent "un formidable challenge".

Il ne souhaite toutefois pas s'exprimer publiquement pour l'instant. Vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations avec la Zambie et la Côte d'Ivoire, il serait donc en concurrence avec d'autres candidats potentiels. Le nom de Gérard Prêcheur, actuel entraîneur du PSG féminin, reviendrait avec insistance. Ces dernières heures, l'ancien formateur de l'INF Clairefontaine et ex-coach de l'OL féminin (2014-2017) assurait cependant n'avoir pas été contacté par la FFF. L'ancienne internationale Marinette Pichon pourrait aussi être intéressée.

Management autoritaire et clivant

Lâchée par plusieurs joueuses majeures des Bleues, la sélectionneuse Corinne Diacre avait fini par être débarquée, jeudi, par la Fédération française de football, désireuse de rétablir l'ordre et d'éteindre l'incendie à quatre mois et demi de la Coupe du monde. Pour la FFF, il était urgent de mettre fin à la crise historique qui secoue l'équipe de France féminine depuis la mise en retrait, il y a deux semaines, de Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, trois membres emblématiques de l'effectif.

Réunis jeudi autour du président par intérim Philippe Diallo au siège de l'instance, à Paris, les membres du comité exécutif ont ainsi décidé de sacrifier l'ancienne défenseure âgée de 48 ans, qui cristallise les rancœurs et les critiques depuis sa nomination en 2017 en raison d'un management jugé autoritaire et clivant.

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