La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, elle s'insurge que l'on puisse opposer les soins palliatifs et l'aide active à mourir.
Le texte sera scindé en deux. François Bayrou a pris la décision de couper le texte sur la fin de vie en deux parties distinctes, l'une sur les soins palliatifs et l'autre, sur l'aide active à mourir. Une décision saluée par le ministre de la Santé, Yannick Neuder, qui estime qu'il s'agit d'une décision "de sagesse", mais qui déplait à d'autres parlementaires.
Invitée ce jeudi matin, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet appelle à prendre le sujet dans sa globalité. " Il s'agit d'un seul et même sujet, celui de la fin de vie", insiste-t-elle face à Sonia Mabrouk.
Ne pas opposer les soins palliatifs et l'aide active à mourir
"Comment accompagne-t-on nos compatriotes lorsqu'ils sont à la fin de leur vie, lorsqu'ils sont atteints de maladies incurables graves, dans des souffrances ? Comment gère-t-on cela ? Eh bien, il faut le gérer de façon globale", insiste-t-elle, estimant qu'il est désormais indispensable que l'accès aux soins palliatifs soient "proposé à tous, partout et à tout moment".
"On attend un engagement fort de la nation. Nous n'avons pas besoin pour cela d'un texte de loi, nous avons besoin de moyens", insiste la députée Ensemble pour la République des Yvelines. Mais cette dernière l'avoue : "Je crains qu'on oppose les soins palliatifs et l'aide active à mourir. (...) Je crois vraiment qu'il faut l'appréhender globalement et ne pas se dire 'Si je suis pour les soins palliatifs, je suis contre pour l'aide active à mourir et l'inverse'", conclut-elle.