Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance Paris, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur la réunion entre Emmanuel Macron et les chefs de parti qui doit permettre de pouvoir reconstituer rapidement un gouvernement. Mais le Rassemblement national et La France insoumise n'ont pas été conviés.
Qui pour remplacer Michel Barnier ? C'est la question prioritaire pour Emmanuel Macron, qui réunit ce mardi après-midi les différents chefs de parti pour trouver de terrains d'entente et nommer prochainement un nouveau Premier ministre.
Besoin de stabilité
Mais fait notable, ni le Rassemblement national ni La France insoumise ne sont conviés à la réunion, malgré leur poids à l'Assemblée nationale. Invité ce mardi matin au micro de Sonia Mabrouk, le député de Paris Sylvain Maillard justifie ce choix : "Nous l'avons toujours dit, à Renaissance, nous ne travaillons ni avec le Rassemblement national ni La France insoumise", insiste-t-il.
"Il nous faut trouver une majorité de non-censure", poursuit-il au micro d'Europe 1. "Il faut qu'on ait un gouvernement qui ne soit pas renversé au bout d'un mois, de mois ou trois mois, et un gouvernement qui soit capable de faire passer un budget dans le mois au mois et demi qui arrive", insiste le député sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews.
Construire "une non-censure"
Mais pas question de trouver un terrain d'entente avec le Rassemblement national et La France insoumise. "Ils ont décidé de censure le gouvernement Barnier, sur des motifs assez différents néanmoins", s'agace l'élu du camp présidentiel.
Pourtant, la censure de Michel Barnier a été également voté par les communistes ou encore les socialistes, eux, invités à la réunion organisée par le chef de l'Etat. "Je crois qu'ils bougent parce qu'ils entendent leurs électeurs qui leur disent ce n'est pas possible de laisser la France sans budget. Et je note que les socialistes et les écologistes, ce qui est plus nouveau, même chez les communistes, il a une volonté en tout cas de pouvoir construire une non-censure", conclut-il.