20 mai 2020

8h15 : L'interview politique de Sonia Mabrouk
Vacances d’été : “Tous les hôteliers rembourseront à 100%” en cas de deuxième vague

Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor, invite les Français à réserver dès maintenant des séjours, au sein de l'Hexagone, pour la saison estivale. En cas de deuxième vague, promet-il mercredi matin sur Europe 1, tous les clients seront remboursés "intégralement".

INTERVIEW

La saison estivale ne sera "pas comme les autres", avait prévenu Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat. Et pour cause : les Français sont invités à passer leurs vacances au sein de l'Hexagone. Pour Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor, géant mondial de l'hôtellerie, il ne s'agit pas là d'une si mauvaise nouvelle. "On a le plus beau pays du monde, et nous ne le connaissons pas...", estime-t-il sur Europe 1 mercredi matin.

Un "frémissement" sur les sites de réservation

Pour l'instant les Français réservent "petitement", regrette-il. "Nous la profession, on dit 'surtout faites-le' parce qu'on vous remboursera à 100% s'il devait y avoir une deuxième vague". Il salue le "coup de pouce" donné par le gouvernement. "Que le Premier ministre annonce que les vacances d'été allaient bien exister, ça a donné une envie de réserver", ajoutant avoir constaté un "frémissement" : "Les gens regardent les sites, les disponibilités... Il y en a plein !"

"On va attendre encore un peu"

Sébastien Bazin se dit "optimiste", et "confiant". "Les gens ont envie de sortir, ils en ont marre d'être chez eux", affirme-t-il. Tant que le protocole sanitaire de réouverture n'a pas été promulgué par le gouvernement, il reste toutefois prudent. "Tant que le protocole sanitaire n'est pas validé, tant que même nous ne savons pas si on peut restaurer nos propres clients... On va attendre encore un peu !" De son côté, il dit espérer une réouverture des infrastructures le 2 juin en zone verte et "vers le 15-20 juin" en zone rouge.

8h15 : L'interview politique de Sonia Mabrouk
Vacances d’été : “Tous les hôteliers rembourseront à 100%” en cas de deuxième vague

Un "frémissement" sur les sites de réservation

"On va attendre encore un peu"

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