Lors de cette interview d'une douzaine de minutes, la journaliste Sonia Mabrouk a pu interroger la députée sur de nombreux sujets sensibles, notamment sur la présence de l'humoriste Yassine Bellatar au Maroc, en compagnie du président français. Emmanuel Macron avait par ailleurs qualifié sa présence "d'anecdotique", bien qu’il ait affirmé "ne pas être Charlie, ne pas être Nice" après les attentats. Des propos qui avaient choqué une bonne partie de la classe politique, ainsi que des Français.

"J'estime que cette personne ne devrait avoir aucune influence dans la vie politique française et dans notre République", a affirmé la députée Aurore Bergé sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews. Il a "menacé aussi d'ailleurs des personnes qui, elles, sont exemplaires dans la République. Je pense à Sophia Aram, je pense à quelqu'un qui a été extrêmement important dans le combat pour la laïcité.

Elle a poursuivi en avouant "ne pas savoir la raison de la présence" de Yassine Bellatar dans la délégation. "Je crois qu'il y a un choc. En tout cas, ce qui est anecdotique c'est ce personnage, qui est un sinistre personnage. Il y avait dans cette délégation des personnalités qui font honneur à la France, qui font honneur aux relations entre la France et le Maroc. Je pense à Leïla Slimani qui était présente par exemple. Je préfère parler d'elle ce matin", a-t-elle asséné.

"En tout cas, j'estime que cette personne ne devrait avoir aucune influence dans la vie politique française et dans notre République. Parce qu'encore une fois, vous avez rappelé malheureusement ces faits d'armes. Le voyage du président de la République au Maroc est extrêmement important pour nos relations avec le Maroc sur la question de l'immigration, sur les questions des relations économiques, des relations culturelles aussi que nous avons avec nos deux pays. Et encore une fois, heureusement, j'espère qu'on ne va pas retenir que ça."